Anastasia Nikolaïevna de Russie, plus couramment appelée Anastasia, est née le 18 juin 1901 au palais de Peterhof (à 6km au sud de Saint-Pétersbourg). Elle est la quatrième enfant et dernière fille du couple impérial russe : Nicolas II de Russie et Alexandra Fedorovna (qui a pour nom d’origine : Alix de Hesse et du Rhin). Elle a trois sœurs : Olga, Tatiana et Maria (elles étaient très proches toutes les deux), mais également un frère : Alexis. Les princesses sont connues sous l’acronyme d’OTMA, qui sont un assemblage de leurs initiales. Le 15 mars 1917 le Révolution Russe balaye le régime impérial russe. Les Bolchéviques ont toujours dit qu’ils exécuteraient le Tsar et sa famille, qui pour eux, sont responsables de la défaite de 1914-1918, et des massacres commis en 1905 lors d’une révolution manquée. En avril 1918 la famille Romanov est transférée à Ekaterinbourg. Quelques temps plus tard, un ordre de Lénine arrive à Moscou : la famille doit être exécutée dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. On achève alors le couple impérial avec plusieurs balles dans la tête et on fusille les autres ainsi que les domestiques. Alexis et Olga vivent encore, on les achève à coups de baïonnettes. Anastasia rampe vers la porte, elle est abattue avec des coups de crosse et est achevée à la baïonnette. On roule les cadavres dans des draps. On les jette dans un camion, qui les transporte dans une forêt. On jette les cadavres dans un puits mais avant cela ils sont déshabillés, sectionnés et arrosés d’essence. On tente de brûler les corps d’Alexis et Maria, mais étant donné que l’opération est trop longue, on les enterre. Dès le lendemain des rumeurs circulent. Une enquête est lancée. On retrouve des barrettes, des baleines de corsets…mais rien d’autre. On dit qu’Anastasia et Alexis ont survécu : le mystère commence. Le sort de la famille impériale est donc resté pendant longtemps sujet à controverses suite aux confusions ayant régnés pendant les opérations de dissimulation des corps. Lors d’un interrogatoire, un soldat a certifié qu’il manquait un corps avant de les enterrer et que sur le chemin, il avait entendu des gémissements humains. Après l’avoir frappé ils n’ont pas vérifié si Anastasia était morte.
Le mythe d'Anastasia
De
nombreuses femmes ont prétendue être la grande-duchesse Anastasia.
Les plus célèbres sont Anna Anderson et Eugénia Smith (mais des
tests ADN ont prouvés l’imposture).Anna Anderson avait des
problèmes psychologiques, elle était en réalité une ouvrière
polonaise, son vrai nom était Francisca Schanzkownska. Sans doute
traumatisée par une expérience douloureuse et rendue amnésique,
mais passionnée par la vie de la princesse, la jeune femme s’est
identifiée à elle. Eugénia Smith prétend elle aussi être la
grande duchesse. Pourtant elle échoue deux fois au détecteur de
mensonges et aux tests anthropologiques qui montrent qu’elle n’a
aucun trait commun avec la princesse. Cependant elle s’est faite
incinérer pour éviter toute analyse ADN. A partir de 1945, il y a
eu environ une dizaine de fausses Anastasia. En 1978/1979, des
chercheurs découvrent les restes supposés de la famille impériale
dans une fosse se situant à proximité d’Ekaterinbourg. En 1991 on
exhume officiellement ces restes. Neuf corps ont donc été
retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées. Après
de nombreuses expertises, on découvre que ces corps sont bien ceux
des Romanov et de leurs derniers domestiques, or il manque les corps
d’Alexis et de Maria, ce qui relance le mythe. En 1998, les corps
de Nicolas II, Olga, Tatiana et Anastasia sont inhumés. En 2007, des
restes humains sont trouvés aux alentours d’Ekaterinbourg. En 2008
on les identifie comme étant ceux des Maria et Alexis. Bien que tous
les corps ont été officiellement authentifiés, nombreux sont ceux
qui croient en la survie des femmes de la famille Romanov. Des doutes
persistent quant à la l’authentificités des restes inhumés dans
la Cathédrale de Saint-Pétersbourg soient ceux des Romanov. En
2011, un monument est érigé près d’Ekaterinbourg à la mémoire
des cinq enfants martyrs impériaux ( Olga, Tatiana, Maria, Anastasia
et Alexis). La même année un autre monument rend hommage cette fois
à leur parents Nicolas II de Russie et à son épouse.
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