lundi 27 janvier 2014

 b)Anastasia.
Anastasia est l’héroïne douce forte et gentille. 
Bien sûr, on ne peut pas rattacher son caractère à la vraie, car nous n'avons pas la moindre idée de comment elle était, on peut juste voir ici que l'image que ce film véhicule d'elle est l'image de la princesse typique de conte de fée, qui à la fin trouvera l'amour et le bonheur, la véritable histoire reste un mystère. 

Dans le dessin animé, on voit bien qu'il s'agit de façon discrète, une sorte d'histoire qui inclut Anna Anderson, ici perçu par le personnage de Anya. L'histoire reste moins tragique car elle n'a pas vécu toutes les choses horribles que Anna a vécu, on sait juste que Anya et orpheline et que tout comme Anna elle cherche qui elle est. Ici nous allons rapprocher le dessin animé au film éponyme, Anastasia de Anatole Litvak, avec Ingrid Bergman datant de 1956, qui relate l'histoire de Anna Anderson vue dans la première partie du grand II. 


Premièrement, elles ont toutes deux perdu la mémoire (extrait A3 et AF4) et par la même occasion veulent connaître leur identité. Deuxième similitude, elles vont toutes deux suivre les instructions d'un homme qui, voulant toucher de l'argent, va leur demander de se faire passer pour la Grand-Duchesse, et à la fin, elle s’enfuiront avec ces hommes, laissant ainsi leur titre et Anastasia derrière elle. Une autre similitude, Anna Anderson a vécu une explosion de train on la retrouve dans le dessin animé (extrait A5). Leurs rencontre avec leurs Grand-Mère, l’impératrice est aussi similaire (extrait A2 et AF7) on voit bien qu'au début, retentissante , la grand-mère va reconnaître l'héritière, par un geste, ou par des paroles qu'elle seule connaît. On découvrira alors qu'elles sont réellement Anastasia, en tout cas pour le dessin animé, car dans le film le doute est permanent, même à la fin il persiste. La ressemblance est bien présente physiquement dans les deux histoires. Anna et Anya ont d'ailleurs des noms proches qui pourrait être un diminutif de Anastasia. Mais leur caractère sont différent, bien qu'on voit dans les deux cas l'image d'une femme battante, les blessures vécues par Anna montre une légère folie présente chez le personnage, qu'on ne retrouve pas chez Anya. On a deux opposée, Anya la bonne vivante et Anna la « morte vivante » détruite par les horreurs qu'elle a vécu, on constate d'ailleurs qu'elle a même essayé de se suicider (extrait AF8). On a donc deux visions d'Anastasia, la première nous présente une héroïne, douce et innocente qui aspire a retrouver sa famille, et pour cela a dù déjouer des plans du maléfique Raspoutine ce qui en fait une battante. D'un autre côté, on a Anna, une héroïne torturé, ayant traversé des choses monstrueuses, c'est aussi une héroïne que l'on nous montre, mais ici elle ne se bat pas contre un être maléfique mais contre son passé qui la hante et aussi contre son amnésie qui l’empêche de connaître sa véritable identité.
Anastasia est donc perçue dans tous les cas comme une héroïne, car selon la légende, elle aurait survécu ce qui fait d'elle un personnage exceptionnel, car elle est la dernière des Romanov. Bien sûr, ceci est un mythe et toutes les légendes nous la montrent comme une victime de la Révolution.
Sur la couverture de la BD « Nous Anastasia R » Il est inscrit au dessus du titre « Elle était coupable d'être la fille du Tsar... ». On constate ici que Anastasia est « victime » de ses origines.

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